Fiche signalétique :
La commune de Saint-Hilaire-le-Vouhis se situe au centre du département de la Vendée, à 25 kilomètres à l'est de La Roche-sur-Yon, préfecture. Du point de vue paysager, le territoire relève du Bas-Bocage. Le territoire communal est limité à l'est par le Petit Lay, et à l'ouest et au sud par son affluent, la Vouraie.
- La superficie de la commune : 29.19 km²
- La population totale : 1 118 (au 1er janvier 2023)
- Le nom des habitants : les Vouraisiens et les Vouraisiennes
Appartient au canton de Chantonnay et à la communauté de communes du Pays de Chantonnay.
La commune est riche et d’un patrimoine historique reconnu. Elle a également obtenu le prix d’encouragement pour « le paysage de la commune » par le CAUE signe d’un environnement rural de qualité.
L'origine de son nom est soit de Saint-Hilaire le Vouhis, c'est-à-dire dédié à Saint-Hilaire, soit de Saint-Hilaire sur la Vouhraie. Pendant la Révolution, la commune a été rebaptisée La Vouhray.
En 1980, la commune se munit d'armoiries.
Le blason est constitué d'une bande noire avec quatre losanges blancs qui appartenaient aux armoiries de la famille de Bessay qui possédait la seigneurie de Saint-Hilaire, les trois châteaux aux tours illustrent les gentilhommières de la commune, rappelant aussi les armoiries du Poitou car Saint-Hilaire était évêque de Poitiers, le vieux chêne de la Mainborgère, le rouge venant des armes des Béranger et des Sajot.
La lecture héraldique du blason est : de gueules à la bande de sable chargée de quatre fusées d'argent et accompagnée en chef de trois tours posées deux et une ouvertes et donjonnées de trois tourelles d'or, et en pointe d'un chêne de même, le tout timbré d'une couronne crénelée d'argent.
En 2017, la commune s'est dotée d'un logo avec l'aide d'un groupe d'étudiants de l'IUT Communication de la Roche sur Yon.
Le h représente les porches voutés des trois logis.
Le bleu symbolise les cours d'eau entourant la commune.
Le vert du soulignage exprime les paysages agréables de la campagne vouraisienne avec ses nombreuses haies et prairies.
Le rouge rappelle la couleur principale du blason.
Le nom de Saint Hilaire le Vouhis semble niché au-dessus du charmant bocage vouraisien.
Histoire et patrimoine :
Le buste du physicien Henri Adolphe Archereau (1896 et 1956)
Le 27 septembre 1896 est inauguré, sur la place de l’Eglise, un petit monument élevé à la mémoire d’Henri Adolphe Archereau (1819 – 1893), célèbre physicien né à Saint Hilaire le Vouhis. Il est l’inventeur du charbon artificiel, de la cuisson du plâtre et de l’éclairage électrique. Le socle du monument en pierre de Chauvigny est l’œuvre du sculpteur Hypeau et est surmonté d’un buste en bronze réalisé par Dollivet. Comme le bronze est récupéré par les Allemands pendant l’Occupation, il est remplacé en 1956 par un nouveau buste en pierre créé par le sculpteur vendéen Robert Lange.
L’église :
Hormis le clocher qui date du XVème siècle, le reste de l'église de Saint Hilaire le Vouhis a été édifié à la fin du XIXème siècle sur les ruines de l'ancienne. Construit sur une colline, on dit que ce clocher servait d'amer - point de repère pour les marins - avant l'assèchement des marais vendéens.
Le Manoir de la Chevillonnière :
Classé Monument historique, ce manoir seigneurial du début du XVe siècle, fut la demeure où vécut la mère de Pierre de Ronsard en 1480 avant sa naissance. Il conserve ses enduits intérieurs, plafonds peints, éléments intérieurs originels. Détails architecturaux à voir : escalier à vis en pierre et en bois, fenêtres et portes sculptées dans un ensemble cohérent. Le logis a été entièrement restauré de 2005 à 2008 ; il est habité toute l'année et se visite lors des Journées du Patrimoine.
Le monument aux morts :
Ce monument est l’œuvre des frères Martel, Jean et Joel, sculpteurs et réalisé en Juin 1923. Il est sculpté sur un bloc de pierre de Chauvigny et se situe en bas-relief sur le mur du cimetière, à l’angle des rues du grand logis et de la Frérie. Il représente les trois âges de la vie d’une femme : la mère, l’épouse et la sœur ou la fille du soldat, veillant le mort. On y trouve une ornementation en cuivre composée d'une épée, d'une branche de houx, d'un coq et d'un poilu avec fusil avec une inscription : « La Commune de St Hilaire-le-Vouhis Reconnaissante ».